..."A gauche vraiment" la liste PCF du Canton de PERNES-LES-FONTAINES...Fabien Roussel, candidat officiel du PCF à l'élection présidentielle...L'Humain d'abord !...Nous écrire :..sectionPCF.apt@gmail.com

mardi 20 juillet 2021

 Coup de gueule.

Aujourd'hui un milliardaire qui pratique l'évitement fiscal, et exploite des milliers de salariés dans le monde est allé se promener dans l'espace. La médiasphére s'extasie. On fait la chasse au pauvre qui roule au diesel mais on applaudit le riche qui pollue mille fois plus. 

D'autres hyperiches vont l'imiter dans les jours ou les mois qui viennent. Quand certains vivent dans la rue, ne peuvent pas se soigner; quand on va baisser les allocations chômage, les retraites, d'autres vont se promener dans la stratosphère.

Dites moi Monsieur Macron: Il est où le pognon de dingue? Il set à quoi ce pognon de dingue? Vous poursuivez Monsieur le Président  une politique qui favorise ces choses là au détriment du plus grand nombre. Souvenez vous des gilets jaunes, à ce sujet je citerai Romain Gary :

"Ont dit que les émeutiers n'avaient aucun dessein. C'est assez juste: ils ne faisaient que vomir le monde."

Je souhaite et nous sommes nombreux, que cette aventure spatiale privée aidera les prises de conscience.

Herzed

jeudi 8 juillet 2021

 

Quelques nouvelles de Cuba.

Je relaie les informations de l’association Coopération Cuba en y ajoutant des commentaires personnels.

La vaccination suit son cours dans l’île malgré des complications. Elles sont de deux ordres :

  • ·         Le blocus américain qui a commencé il y a 60 ans, s’est durci sous la présidence Trump et perdure à l’identique sous la présidence Biden.
  • ·         La dernière tempête tropicale Elsa.

Le blocus exercé par « la plus grande démocratie du monde » impacte l’approvisionnement de l’île en matière première et seringues. Tous les jours sont difficiles pour les cubains, souvent l’essentiel manque à la population, non parce qu’elle ne fait pas tout ce qu’il est possible et qu’elle manque de courage, mais parce que l’embargo étasunien et la crise du Covid l’ont privée de devises, seul moyen de paiement international.

Comment la communauté internationale peut-elle laisser un pays qui s’est autoproclamé porte étendard des droits de l’homme affamer une population entière qui s’est libérée des latifundistes et des mafias nord-américaines, et a choisi une autre voie que l’American way of life.

Où sont les belles âmes françaises comme BHL qui descendait en courant les dunes du désert, cheveux et écharpe au vent pour aller pourfendre le tyran libyen.

Soutenons nos frères cubains et partageons l’information.

Roland Zanganelli

 

 

 

 

dimanche 4 juillet 2021

 

 

Ecole publique versus Ecole privée.

Où en sommes-nous ?

En 1959, la Loi Debré instaure le statut du contrat avec l’Etat pour les écoles privées. Ce nouveau texte n’est pas sans conséquences puisque l’Etat et les collectivités territoriales contribuent aux dépenses de fonctionnement des écoles privées sous contrat au même niveau que pour le public. 

Ces établissements sont tenus à quelques obligations:

  •     Enseignement en Français. 
  •     Respect des programmes nationaux.
  •     Accepter tous les publics.

La dernière obligation est compromise par une telle affluence vers le privé, compte tenu de la dégradation du service public, qu’un tri des populations scolaires est organisé à l’inscription.

Les politiques scolaires conduites depuis des années ont contribué largement au désamour de l’Ecole Publique :

  • ·         Suppression massive de postes, en plein Covid M. Blanquer a supprimé 1883 postes.
  • ·         Suppression des Réseaux d’aide.
  • ·         Réduction du nombre d’heures de classe pour les élèves de primaire (semaine de 4 jours).
  • ·         Affaiblissement de la médecine scolaire ; par exemple, une infirmière pour un bassin de 1500 élèves.
  • ·         Affaiblissement de la PMI (protection maternelle et infantile).
  • ·         Pénurie d’établissements spécialisés. Etc…….

Depuis les années 2000, l’école privée est devenue un marché international où s’affrontent des fonds de pensions et divers groupes financiers. Hors frais d’inscription et d’options la scolarité en privé, tous niveaux confondus, peut varier de 1000€ à plus de 20 000€ par an.

L’Université publique souffre depuis des années de sous-investissement, et donc, l’enseignement supérieur privé a connu une recrudescence d’inscriptions de 32% entre 2010 et 2018.

Partageons la lecture de ce qu’écrivait J.M. Blanquer dans son livre « L’école de demain » alors qu’il était Directeur  de l’enseignement scolaire sous la Présidence de Nicolas Sarkozy et maître d’œuvre de la suppression de 80000 postes :

« L’enseignement privé pourrait être un partenaire plus important encore du service public par sa capacité à expérimenter et à accompagner certains des grands enjeux sociaux et sociétaux de notre temps. »

Ite missa est.

Roland Zanganelli