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dimanche 4 juillet 2021

 

 

Ecole publique versus Ecole privée.

Où en sommes-nous ?

En 1959, la Loi Debré instaure le statut du contrat avec l’Etat pour les écoles privées. Ce nouveau texte n’est pas sans conséquences puisque l’Etat et les collectivités territoriales contribuent aux dépenses de fonctionnement des écoles privées sous contrat au même niveau que pour le public. 

Ces établissements sont tenus à quelques obligations:

  •     Enseignement en Français. 
  •     Respect des programmes nationaux.
  •     Accepter tous les publics.

La dernière obligation est compromise par une telle affluence vers le privé, compte tenu de la dégradation du service public, qu’un tri des populations scolaires est organisé à l’inscription.

Les politiques scolaires conduites depuis des années ont contribué largement au désamour de l’Ecole Publique :

  • ·         Suppression massive de postes, en plein Covid M. Blanquer a supprimé 1883 postes.
  • ·         Suppression des Réseaux d’aide.
  • ·         Réduction du nombre d’heures de classe pour les élèves de primaire (semaine de 4 jours).
  • ·         Affaiblissement de la médecine scolaire ; par exemple, une infirmière pour un bassin de 1500 élèves.
  • ·         Affaiblissement de la PMI (protection maternelle et infantile).
  • ·         Pénurie d’établissements spécialisés. Etc…….

Depuis les années 2000, l’école privée est devenue un marché international où s’affrontent des fonds de pensions et divers groupes financiers. Hors frais d’inscription et d’options la scolarité en privé, tous niveaux confondus, peut varier de 1000€ à plus de 20 000€ par an.

L’Université publique souffre depuis des années de sous-investissement, et donc, l’enseignement supérieur privé a connu une recrudescence d’inscriptions de 32% entre 2010 et 2018.

Partageons la lecture de ce qu’écrivait J.M. Blanquer dans son livre « L’école de demain » alors qu’il était Directeur  de l’enseignement scolaire sous la Présidence de Nicolas Sarkozy et maître d’œuvre de la suppression de 80000 postes :

« L’enseignement privé pourrait être un partenaire plus important encore du service public par sa capacité à expérimenter et à accompagner certains des grands enjeux sociaux et sociétaux de notre temps. »

Ite missa est.

Roland Zanganelli

 

 

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