APT la ROUGE

 

Le Rapport sur les retraites : Au Fou !

Deux députés de la majorité ont remis leur rapport sur les retraites, la grande réforme jupitérienne ayant succombé au Covid. Dans un premier temps sont annoncées les améliorations et dans un second les financeurs.

Regardons du côté des avancées, qui ne changeront pas la face du monde :

·         Les pensions inférieures à 1000€ qui concernent 5,7 millions de retraités seront revalorisées mais à quel niveau, mystère.

·         La cotisation maladie de 1% sur les retraites complémentaires sera supprimée.

·         Le cumul emploi retraite sera autorisé. (si on peut le considérer comme un progrès).

·         Amélioration des trimestres supplémentaires acquis pour la naissance et l’éducation des enfants.

Bien sûr, tout ce pognon de dingue largement distribué doit être financé ; c’est la deuxième partie du rapport.

 

Le financement :

·         L’abattement du revenu sur les pensions sera abaissé de 10%.

·         La CSG des retraités sera alignée sur les actifs, soit 9.2%.

·         Le montant des retraites sera ponctuellement gelé, quand on sait ce que veut dire ponctuellement ces chez gens-là, ….Demandez aux fonctionnaires !

·         Augmentation des cotisations.

·         Une journée de solidarité de plus pour les actifs.

Quant au départ à 64 ans, cette idée ne fait pas partie du rapport, elle est suggérée par l’Europe qui préconise un départ à 70 ans pour compenser le vieillissement de la population ; en sachant que la commission européénne sera très vigilante quant à l’équilibre des comptes.

Je voudrais rassurer les âmes sensibles, le capital ne sera pas sollicité. On ne change pas une équipe qui gagne, ce que l’on donne aux plus pauvres, on le prend aux un peu moins pauvres.

Les jours heureux reviendront, avait annoncé Macron empruntant sans vergogne les mots du projet du CNR. Manipulateur, le président du modernisme est le parangon de la vétusté, de cet ancien monde où l’on pille les pauvres pour donner aux riches, comme dans le théorème d’Alphonse Allais.

Roland  Zanganelli