..."A gauche vraiment" la liste PCF du Canton de PERNES-LES-FONTAINES...Fabien Roussel, candidat officiel du PCF à l'élection présidentielle...L'Humain d'abord !...Nous écrire :..sectionPCF.apt@gmail.com

mercredi 8 décembre 2021

 Monaco,

Lors d'une émission télé sur Arte consacrée à la côte d'azur, j'ai pu entendre que durant des siècles le rocher de la Principauté avait été un repaire de pirates. Personnellement je pense que c'est toujours un repaire de pirates mais différents: prédateurs internationaux évitant le fisc, et exploiteurs en tout genre. Seules leurs manières sont plus distinguées mais leur capacité de nuisances ô combien édifiantes.

Roland Zanganelli

vendredi 12 novembre 2021

 Garrett Almeida suite,

Je voudrais revenir sur la notion de "travail disproportionné". Certes nous ne sommes plus au XIXème siècle et aux journées de 12h, mais si le temps de travail a légalement diminué, l'amplitude a considérablement augmenté, principalement dans les métiers les moins qualifiés. 

Prenons l'exemple d'une femme ou d'un homme de ménage (technicien de surface), qui a trois ou quatre chantiers dans les métropoles, c'est lever 4h du matin, les transports en communs pour changer de lieu, et retour à la maison 21h . Tout ça pour avoir un 35h au smic.

Combien de salariés dans de nombreux domaines (grande distribution, restauration,entretien...) à temps partiel imposé sont obligés de cumuler des emplois pour obtenir l'équivalent d'un smic.

Combien d'autres dans la téléphonie et le télétravail, obligés d'adopter le statut d'autoentrepreneur pour obtenir du temps de travail sont à la merci du donneur d'ordre.

Combien encore sont employés en dehors des règles sociales?

Le patronat réclame encore et toujours plus de flexibilité, plus de durée de travail journalière ainsi que tout au long de la vie, moins de cotisations sociales...etc...

Les prédateurs d'aujourd'hui sont les dignes descendants de ceux d'hier, avides, inhumains, égoïstes.....

Et malgré tout cela, les salariés privés d'emploi par le patronat sont pourchassés comme de vulgaires malfaiteurs car assistés refusant soit disant l'emploi.

Le monde moderne de Macron le voilà, c'est le retour de Germinal!

Roland Zanganelli



mercredi 10 novembre 2021

 Bonjour,

Je voudrais vous faire partager ce qu'écrivait au 19ème siècle le poète et dramaturge portugais Almeida Garrett:

"Je demande aux économistes, politiques, aux moralistes, s'ils ont déjà calculé le nombre d'individus qu'il est nécessaire de condamner à la misère, à un travail disproportionné, au découragement, à l'insatisfaction, à une ignorance crapuleuse, à une détresse invivable, à la pénurie absolue pour produire un riche."

Voici une définition forte du capitalisme.

Dans les jours à venir, on pourra illustrer chaque proposition d'exemples contemporains.

Roland Zanganelli

mardi 9 novembre 2021

 La COP26..........

J'ai écouté avec attention les discours des uns et des autres dont celle de l'incontournable Emmanuel Macron. Il m'est revenu à l'esprit une parole de Shakespeare: The world is a stage, men and women are merry players. 

Le monde est un  théâtre, les femmes et les hommes n'interprètent que des rôles. Qui a écrit la pièce? le capitalisme. Qui sont les metteurs en scène? Ceux qui détiennent le pouvoir économique.

Les trémolos dans la voix, les grandes envolées lyriques pour nous dire que la situation est grave mais comme d'habitude, rien de concret. Tout changer pour ne rien changer!

Pour sauver la planète il faut en finir avec le capitalisme et mettre l'humain au centre de la société.

Roland Zanganelli

vendredi 15 octobre 2021

 Prix de l'électricité (3)

Les commentateurs économiques des principales chaînes de télévision sont des des gens incroyables. Formés au néolibéralisme et  nourris par les télés qui appartiennent au grand patronat, ils sont les hérauts du capitalisme moderne et le sont tellement qu'ils oublient toute retenue à tel point qu'ils mettent en lumière les travers de ce système économique.

Sur la chaîne CNews (nobody is perfect) le commentateur c'est exclamé au sujet du prix des énergies fossiles:"c'est normal que les prix flambent, après le ralentissement dû au Covid, les producteurs doivent refaire leurs marges."

C'est à dire que nous, consommateurs de base, devons rembourser le manque à gagner  des plus riches producteurs de gaz et de pétrole qui raréfient la production pour faire augmenter les prix.

Bravo l'artiste.

Roland Zanganelli

lundi 11 octobre 2021

 Pourquoi l'électricité est chère? (2)

Tout d'abord veuillez m'excuser pour la faute d'orthographe du précédent article: il fallait lire hydraulique.

Le marché européen  de l'électricité est un marché créé  de toutes pièces par la technostructure bruxelloise. Naturellement, ce marché n'existe pas pour trois raisons:

  • L'électricité ne se stocke pas.
  • Les coûts de production sont complétement différents et incomparables selon la technique employée; des coûts fixes élevés pour le nucléaire, des coûts  variables flottants pour le thermique en fonction des prix du marché des matières premières.
  • Pour accorder l'offre et la demande il est nécessaire d'avoir de lourds investissements  dans la production pour satisfaire la demande lors de pics d'utilisation, et aussi d'accepter de perdre du produit lors de périodes de moindre demande.

 Donc pour rester dans le dogmatisme pur et dur de l'idéologie néolibérale et de son mantra sur la concurrence libre et non faussée l'UE a créé ce marché totalement artificiel.

De nouveaux fournisseurs comme Direct Energie ont été créés, fournisseurs ne possédant aucun moyen de production, aucune ligne électrique mais à qui on vend de l'électricité en dessous du prix du marché.

Voilà pourquoi l'électricité est chère, par pure idéologie.

Roland Zanganelli

 

samedi 9 octobre 2021

 Pourquoi l'électricité est devenue si chère?

Premier point, les systèmes de la production d'électricité en Europe sont tous interconnectés constituant un marché quel que soit le processus de fabrication (Thermique, nucléaire, éolien...).

Pour déterminer le prix du kilowatt on recherche sur l'ensemble des centrales de production le coût marginal le plus élevé. Le coût marginal est l'accroissement du coût total provoqué par la production d'une unité supplémentaire de produit.

Ce coût marginal étant isolé, on détermine alors les coûts variables, c'est à dire les coûts strictement liés à la production: main d'oeuvre, énergie, matières premières. Comme les centrales les plus nombreuses sont thermiques et fonctionnent au charbon, au fuel ou au gaz et que le prix de ces matières premières flambent le prix du kilowatt augmente. 

La pertinence de cette méthode de calcul reste à prouver.

On a instillé dans les esprits que les sciences économiques étaient des sciences exactes; personnellement je les apparenterai plutôt aux sciences divinatoires et à l'astrologie.Combien l'ancien terme désignant cette discipline était plus judicieux: l'Economie politique.

Roland Zanganelli

jeudi 30 septembre 2021

 

L’état au service de la bourgeoisie.

Lors d’une lecture j’ai retrouvé une phrase du manifeste du parti communiste coécrite par Marx et Engels qui m’a interpelé. Je cite donc :

« Le pouvoir étatique moderne n’est qu’un comité chargé de gérer les affaires communes de la classe bourgeoise tout entière. »

Certes, il est nécessaire de contextualiser cet énoncé et d’en vérifier la pertinence aujourd’hui.

Il n’est pas question de répertorier depuis deux siècles ce « théorème » mais simplement d’analyser ce qu’il s’est passé pendant cette décennie, à savoir sous les présidences de Mrs Hollande et Macron.

Sous la présidence de M. Hollande le patronat a bénéficié du CICE ; crédit impôt compétitivité emploi  doté de 20 milliards d’euros et de la loi El Khomeri sur la casse du droit du travail. Il est important de rappeler que lors de ce quinquennat  M. Macron a été Conseiller à l’Elysée et ministre de l’économie.

Sous la présidence de M. Macron, le CICE a été prolongé, suppression de l’ISF, Flat tax sur les revenus mobiliers ; Mme Pénicaud ministre du travail a continué la casse du code du travail, les droits des chômeurs ont été revus à la baisse, et enfin une loi régressive sur les retraites a fait descendre les salariés dans la rue.

Effectivement cette phrase écrite il y a plus de 150 ans a toute sa pertinence de nos jours.

R. Zanganelli

 

 

lundi 27 septembre 2021

 La campagne des présidentielles, entre rires et larmes.

Le président pas encore candidat, fait le tour des territoires et de l'histoire toutes bourses déliées.(rires amers).

Le plat roboratif du moment c'est le Zemmour à toutes les sauces.....sauf celle du couscous bien entendu. (larmes amères aussi).Le Zemmour c'est matin, midi et soir et de l'horreur en plus à chaque prise de parole. Est ce normal quand on dit vouloir apaiser le pays?

Le paysage politique français est divisé clairement en deux camps inconciliables autour des questions légitimes sur les crises climatique, économique,sociale et morale:

  • Ceux qui veulent radicalement changer de paradigme, à savoir les verts avec Sandrine Rousseau, les Insoumis, deux partis Troskistes et bien sûr le Parti Communiste Français. (le PCF en dernière position est une question de bienséance)
  • Ceux qui soutiennent le système capitaliste néolibéral et son avatar l'UE, avec quelques sous-poudrages cosmétiques à la marge, c'est à dire tous les autres; PS, les verts avec Jadot, les centristes, LREM, LR , et l'extrême droite.

Herzed

 

jeudi 9 septembre 2021

 Les riches et la dette publique.

" Les concessions fiscales accordées aux riches ont crée d'un seul coup un surcroît de de dette publique et de rente privée, expliquent Tinel et Van de Velde. Elles ont mis en place un mode de redistribution à l'envers. Les riches bénéficient d'une double récompense: le cadeau fiscal d'un côté, le paiement d'intérêts de l'autre. Le premier leur permet de dégager l'épargne qui financera la dette. Laquelle a été créée par la cadeau fiscal".

Le Monde Diplomatique

Bruno Tinel: économiste, maître de conférence à Paris 1 Panthéon Sorbonne

Fanck Van de Velde: économiste, Cahiers d'économie politique.


La dette publique est expliquée clairement, on casse les protections sociales et les services publics au nom de la dette publique pour satisfaire les riches. L'économie est un système de vases communicants, ce que l'on prend d'un côté se retrouve de l'autre.

Roland Zanganelli

 Macron à Marseille....

Si l'école va mal dans les quartiers difficiles c'est que les profs ne vont plus en classe , dixit le président ! Ce ne sont pas les 80000 postes supprimés par Sarkozy avec à la manoeuvre M. Blanquer, ce n'est pas le recours aux vacataires et la précarisation dans la fonction publique, ce n'est pas le nombre de postes sous évalué aux concours de l'enseignement, la formation professionnelle réduite à peau de chagrin; c'est la faute des personnels. Autant de mensonges, de mépris et d'arrogance dans la parole d'un président de la République est insupportable.

Roland Zanganelli

lundi 30 août 2021

 

Trafics et règlements de comptes.

Nonobstant tout ce qui a été écrit et dit par les sociologues sur les quartiers, la violence et les trafics, j’aimerais évoquer une réflexion quelque peu iconoclaste mais que l’on n’entendra jamais sur aucun plateau télé.

Toute société est mue par une organisation,  sous tendue par une certaine philosophie. Nous vivons dans un monde capitaliste de type néolibéral dans lequel un être n’est pas considéré en fonction de ses valeurs humaines mais à l’épaisseur de son portefeuille. Ce monde a organisé la compétition de tous contre tous pour le bien-être de quelques-uns. Que de souffrances et de misères pour que certains puissent aller se promener dans la stratosphère.

Combien de détournements pour que les mêmes échappent à l’impôt et ne partagent le magot accumulé à la sueur et aux privations de la multitude, combien de compromission des politiques pour qu’il en soit ainsi.

Les trafics et ce qu’il en découle est le néolibéralisme poussé à son paroxysme. Du fric quoiqu’il en coûte. Le néolibéralisme est amoral, il conduit l’humanité à sa perte.

Roland Zanganelli

dimanche 1 août 2021

 

CUBA

 

La sphère médiatique française applaudissait l'élection de Jo Biden en nous assurant que tout allait changer. Pour Cuba rien n'a bougé. Hier le président de "la plus grande démocratie du monde" a alourdi les sanctions économiques contre l'île accentuant encore plus le blocus. La première victime sera une nouvelle fois le peuple cubain.

Que disent la communauté internationale et la France? RIEN.

Serait-il donc interdit à un peuple de choisir une autre voie que « l’american way of life ? »

Roland Zanganelli

 

mardi 20 juillet 2021

 Coup de gueule.

Aujourd'hui un milliardaire qui pratique l'évitement fiscal, et exploite des milliers de salariés dans le monde est allé se promener dans l'espace. La médiasphére s'extasie. On fait la chasse au pauvre qui roule au diesel mais on applaudit le riche qui pollue mille fois plus. 

D'autres hyperiches vont l'imiter dans les jours ou les mois qui viennent. Quand certains vivent dans la rue, ne peuvent pas se soigner; quand on va baisser les allocations chômage, les retraites, d'autres vont se promener dans la stratosphère.

Dites moi Monsieur Macron: Il est où le pognon de dingue? Il set à quoi ce pognon de dingue? Vous poursuivez Monsieur le Président  une politique qui favorise ces choses là au détriment du plus grand nombre. Souvenez vous des gilets jaunes, à ce sujet je citerai Romain Gary :

"Ont dit que les émeutiers n'avaient aucun dessein. C'est assez juste: ils ne faisaient que vomir le monde."

Je souhaite et nous sommes nombreux, que cette aventure spatiale privée aidera les prises de conscience.

Herzed

jeudi 8 juillet 2021

 

Quelques nouvelles de Cuba.

Je relaie les informations de l’association Coopération Cuba en y ajoutant des commentaires personnels.

La vaccination suit son cours dans l’île malgré des complications. Elles sont de deux ordres :

  • ·         Le blocus américain qui a commencé il y a 60 ans, s’est durci sous la présidence Trump et perdure à l’identique sous la présidence Biden.
  • ·         La dernière tempête tropicale Elsa.

Le blocus exercé par « la plus grande démocratie du monde » impacte l’approvisionnement de l’île en matière première et seringues. Tous les jours sont difficiles pour les cubains, souvent l’essentiel manque à la population, non parce qu’elle ne fait pas tout ce qu’il est possible et qu’elle manque de courage, mais parce que l’embargo étasunien et la crise du Covid l’ont privée de devises, seul moyen de paiement international.

Comment la communauté internationale peut-elle laisser un pays qui s’est autoproclamé porte étendard des droits de l’homme affamer une population entière qui s’est libérée des latifundistes et des mafias nord-américaines, et a choisi une autre voie que l’American way of life.

Où sont les belles âmes françaises comme BHL qui descendait en courant les dunes du désert, cheveux et écharpe au vent pour aller pourfendre le tyran libyen.

Soutenons nos frères cubains et partageons l’information.

Roland Zanganelli

 

 

 

 

dimanche 4 juillet 2021

 

 

Ecole publique versus Ecole privée.

Où en sommes-nous ?

En 1959, la Loi Debré instaure le statut du contrat avec l’Etat pour les écoles privées. Ce nouveau texte n’est pas sans conséquences puisque l’Etat et les collectivités territoriales contribuent aux dépenses de fonctionnement des écoles privées sous contrat au même niveau que pour le public. 

Ces établissements sont tenus à quelques obligations:

  •     Enseignement en Français. 
  •     Respect des programmes nationaux.
  •     Accepter tous les publics.

La dernière obligation est compromise par une telle affluence vers le privé, compte tenu de la dégradation du service public, qu’un tri des populations scolaires est organisé à l’inscription.

Les politiques scolaires conduites depuis des années ont contribué largement au désamour de l’Ecole Publique :

  • ·         Suppression massive de postes, en plein Covid M. Blanquer a supprimé 1883 postes.
  • ·         Suppression des Réseaux d’aide.
  • ·         Réduction du nombre d’heures de classe pour les élèves de primaire (semaine de 4 jours).
  • ·         Affaiblissement de la médecine scolaire ; par exemple, une infirmière pour un bassin de 1500 élèves.
  • ·         Affaiblissement de la PMI (protection maternelle et infantile).
  • ·         Pénurie d’établissements spécialisés. Etc…….

Depuis les années 2000, l’école privée est devenue un marché international où s’affrontent des fonds de pensions et divers groupes financiers. Hors frais d’inscription et d’options la scolarité en privé, tous niveaux confondus, peut varier de 1000€ à plus de 20 000€ par an.

L’Université publique souffre depuis des années de sous-investissement, et donc, l’enseignement supérieur privé a connu une recrudescence d’inscriptions de 32% entre 2010 et 2018.

Partageons la lecture de ce qu’écrivait J.M. Blanquer dans son livre « L’école de demain » alors qu’il était Directeur  de l’enseignement scolaire sous la Présidence de Nicolas Sarkozy et maître d’œuvre de la suppression de 80000 postes :

« L’enseignement privé pourrait être un partenaire plus important encore du service public par sa capacité à expérimenter et à accompagner certains des grands enjeux sociaux et sociétaux de notre temps. »

Ite missa est.

Roland Zanganelli