En ces temps troublés et empreints de tristesse je vous soumets ces quelques vers de Lamartine.
Et pourquoi nous haïr,
et mettre entre les races
Ces bornes
ou ces eaux qu’abhorre l’œil de
Dieu ?
De frontières au ciel voyons-nous quelques
traces ?
Sa voûte a-t-elle un mur, une borne, un
milieu ?
Nations, mot pompeux pour dire barbarie,
L’amour s’arrête-t-il où s’arrêtent vos
pas ?
Déchirez ces drapeaux ; une autre voix
vous crie :
« L’égoïsme et la haine ont seuls une
patrie ;
La fraternité n’en a pas ! »
Roland Zanganelli
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