..."A gauche vraiment" la liste PCF du Canton de PERNES-LES-FONTAINES...Fabien Roussel, candidat officiel du PCF à l'élection présidentielle...L'Humain d'abord !...Nous écrire :..sectionPCF.apt@gmail.com

jeudi 13 octobre 2022

 

Egoïsme de classe

Les français sont dans la mouise à cause de la pénurie de carburants. L’inflation rogne le pouvoir d’achat des travailleurs, mais il faut préserver la rente et le capital. C’est pourquoi les salariés des raffineries réclament la part qui leurs est due, pour préserver leur pouvoir d’achat par une juste rémunération de la richesse qu’ils ont produite. Mais les actionnaires ne veulent pas partager, les 23 milliards récupérés lors de l’exercice précédent ne leur suffit pas, il leur en faut toujours plus malgré les cadeaux fiscaux obtenus grâce à la générosité du pouvoir macronien.

Non seulement ils ne partagent pas fiscalement cette richesse avec leurs concitoyens, mais en plus ils ne veulent pas récompenser à juste titre leurs salariés, ceux-là même qui ont produit cette richesse par leur travail.

Les capitalistes non contents de vivre de la misère de la multitude, ne veulent même pas pratiquer la juste rémunération.

Pour conclure, je citerai Almeida Garret : « Je demande aux économistes politiques, aux moralistes, s’ils ont déjà calculé le nombre d’individus qu’il est nécessaire de condamner à la misère […..], à la pénurie absolue pour produire un riche. »

Herzed

                                                      

lundi 10 octobre 2022

 

Le prix du chauffage.

Comme Bruno Lemaire Ministre de l’économie, je fais mes courses au supermarché. Ce faisant j’ai pu remarquer que le prix du combustible pour les chauffages à pétrole avait subi une augmentation de 14 à 17€ selon le lieu et la marque mais pour le produit le plus basique.

Qui utilise ce genre de produit, inutile de réaliser une étude marketing, il suffit d’observer nos contemporains : les plus fragiles ; salariés précaires, familles monoparentales, retraités, bénéficiaires d’allocations de base….etc. (le terme bénéficiaire est inacceptable pour ce type de locution).

Quand en 2023 il n’y aura plus de bouclier tarifaire alors que janvier et février sont les mois les plus froids qu’adviendra-t-il des plus pauvres ?

Toutes les mesures sociales vont disparaitre sur l’autel de la fameuse dette que nous allons laisser à nos enfants, sur la contraction de la masse salariale pour éviter une augmentation de l’inflation afin de préserver la rente et le capital.

Ceux qui sont à l’origine de la crise vont la faire payer au plus pauvres et aux classes moyennes les moins aisées, culpabilisant l’ensemble de la population pour s’exonérer de toute responsabilité.

Oui, il est temps que les salariés vivent dignement de leur juste rémunération, qu’ils bénéficient d’une vraie formation tout au long de leur carrière, qu’ils puissent bénéficier d’une juste retraite et ne pas s’arrêter de travailler pour mourir.

La macronie gère les intérêts du capital au détriment de la multitude des citoyens ; le capital nuit aux hommes et à leur habitat et certains l’encouragent dans cette voie.

En conclusion, je citerai un passage du Manifeste du Parti Communiste, coécrit par Marx et Engels : « Le pouvoir étatique moderne n’est qu’un comité chargé de gérer les affaires communes de la classe bourgeoise tout entière. ».

Ce texte a été écrit au XIXème siècle, il est temps que cela change.

Roland Zanganelli

 

 

jeudi 6 octobre 2022

 

En attendant Godot

 

Dans ce bureau, solitaire et sans vie,

Quelques affiches me tiennent compagnie.

Pourtant la juste lutte doit continuer.

Avec force et courage nous allons y arriver.

Alors demain un nouveau monde sera né,

Reviendront les jours heureux, les nôtres ;

Pas ceux des bourgeois et de Macron leur apôtre.

Herzed (poète maudit)

 

 

lundi 3 octobre 2022

 

Abondance, Abondance…….

Un buzz de plus, mais rentrons dans le jeu du Rastignac des temps modernes. L’abondance c’est terminée a-t-il martialement asséné. Les médias se sont immédiatement emparés du mot présidentiel pour en faire des tonnes et évacuer l’essentiel.

Qu’est-ce que l’abondance ?

Dans le dictionnaire des sciences économiques et sociales on définit comme suit l’abondance : « Etat durable d’équilibre entre les besoins et les biens destinés à les satisfaire. »

Dans les dictionnaires du langage courant la définition varie : « En grande quantité, à foison. »

La fin de l’abondance et après ?

Si l’on suit la première définition, tout à fait louable, force est de constater qu’elle ne résiste pas à la dure réalité de la vie, car si les rayons des grandes surfaces regorgent de produits, nombre de nos concitoyens n’y ont pas accès et doivent aller se ravitailler au Restos du cœur, au Secours Populaire…etc. Si l’équilibre existe dans les chiffres, il n’existe pas dans la réalité.

Certes il y a des produits à foison, certains y ont accès, d’autres pas…..les surplus sont soit jetés  à la benne à ordures soit distribués aux associations caritatives.

Ne serait-il pas judicieux d’assurer l’emploi et la formation à tous les citoyens afin qu’ils vivent dignement de leur travail, ne serait-il pas judicieux d’éviter la surproduction en ces temps d’errance climatique, ne serait-il pas judicieux d’ouvrir la voie à une autre société, l’actuelle nous conduisant au cataclysme.

Oui, le capitalisme n’est bon ni pour l’humanité et encore moins pour la planète. Son avatar, le néolibéralisme n’en est que plus horrible.

Roland Zanganelli

 

 

 

mardi 27 septembre 2022

Inflation, récession, la suite……..

Pour comprendre ce qu’il se passe aujourd’hui, il faut faire un retour en arrière, dans les années 70. L’économie mondiale est en crise, l’inflation ronge la rente et le capital, le PCF parle de baisse tendancielle du profit….. Le capitalisme pour se sauver doit réagir.

Les USA nomment à la FED (Banque Centrale américaine) M. Volcker qui prend la décision de remonter de façon conséquente les taux directeurs, ce qui signifie un accès très cher au crédit qui implique des fermetures d’entreprises, une baisse substantielle de la demande et une forte augmentation du chômage. L’inflation est terrassée, la part de la richesse totale détenue par les 1% des ménages les plus riches aux USA recommence à  augmenter, le cycle se poursuivant jusqu’à aujourd’hui malgré la crise de 2008.

Le même scenario s’est déroulé en Europe, en Corée, au Japon. Le capitalisme industriel s’est transformé en capitalisme financier, stoppant la baisse des profits pour longtemps.

Pendant les années 80, les industries occidentales délocalisent leurs activités vers des pays à faible coût du travail alors qu’un chômage endémique se développe chez eux.

Politique d’austérité, chômage, casse des services publics, baisse des protections sociales pour la multitude, accumulation des richesses pour les 1% les plus riches.

Le scénario se répéte aujourd’hui, il n’y a qu’à lire l’interview de l’économiste Patrick Arthus dans les Echos pour s’en convaincre.

Herzed