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vendredi 1 avril 2022

 

La Corse à nouveau en ébullition…..

Depuis quelques temps, infusait dans la population Corse un certain malaise, des colères étouffées, des frustrations douloureuses. Une étincelle pouvait faire à tout moment sauter la poudrière, l’agression d’Yvan Colonna sous la protection de l’état comme n’importe quel détenu (quel qu’ait été son crime) fut le déclencheur.

Pourquoi un malaise Corse ?

1/ Questions économiques

La situation insulaire de la Corse comme toutes les îles induit un surcoût pour le panier des ménages, 6.7% pour le gazole avant la crise Ukrainienne ; malgré une TVA réduite à 13%.

En 2018, 18,5% des ménages corses se situaient sous le seuil de pauvreté, le plus élevé du pays.

2/ Questions sociales

Se soigner, c’est quitter l’île…. Certains Corses disent avec humour que le meilleur hôpital de l’île c’est Air Corsica.

L’emploi des jeunes, comme les études les obligent à quitter l’île malgré les  grandes qualités dans certains domaines de l’Université de Corte.

La liste n’est pas exhaustive.

3/ Questions politiques

Depuis deux mandatures, nationalistes et autonomistes, ont été élus à la place des familles clientélistes qui tenaient la politique sur l’île depuis des décennies, incompréhension de Paris et méfiance.

Les responsables politiques ont un vrai programme, développer les capacités agricoles, faciliter les circuits courts, arrêt des résidences secondaires qui font flamber les coûts de l’immobilier au détriment des insulaires, ne plus ouvrir d’hypermarché et les réduire pour régénérer les centres villes et le commerce de proximité, favoriser l’implantation de sociétés intellectuelles, projet environnemental…. Sur beaucoup de ces points, c’est l’incompréhension et le veto du gouvernement.

4/ Les affronts  de Macron

Lors de sa visite en Corse les élus nationalistes ont été fouillés comme de vulgaires malfrats.

Lors de l’inauguration de la plaque commémorative à la mémoire du préfet Erignac, Emmanuel Macron dans son discours s’est exclamé « ….ce geste ne s’explique pas, ne se pardonne pas et ne se plaide pas…. » en sachant que Gilles Simeoni, élu autonomiste et président de l’Assemblée avait été l’un des avocats d’Ivan Colonna. Comment un président peut-il juger qui peut avoir droit à l’assistance d’un avocat et bénéficier de sa plaidoirie et qui ne le peut pas ?

 

Roland Zanganelli

Sources : Autorité de la concurrence, données INSEE 2015.

 

 

 

 

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