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vendredi 23 septembre 2022

Inflation, récession, krach boursier, ce qui nous attend dans les mois à venir !

L’Inflation.

Si l’on écoute les économistes néolibéraux (Milton Friedman et l’école de Chicago) la masse monétaire en cours serait à l’origine d’une inflation endémique quand il y a asymétrie entre cette masse monétaire et la capacité de l’économie. Or il faut constater que depuis de nombreuses années les salaires augmentent moins que l’inflation courante (1.5% à 2%), que la valeur du point d’indice des fonctionnaires a été gelée pendant près de 20 ans (1000€  de 2010 correspondent à 840€ en 2020) ; donc l’inflation est exogène au système.

·         La reprise économique après l’épisode Covid a fait augmenter la demande de divers produits intermédiaires comme les semi-conducteurs alors que la Chine était quasiment à l’arrêt. Le commerce international ayant repris le besoin de conteneurs a augmenté alors que des milliers d’entre eux ont disparu des radars et laissé à l’abandon dans les zones portuaires. Qui dit commerce, dit transport  et donc énergie fossile, le prix du baril a augmenté impactant ainsi toutes les productions.

·         Dans ce contexte inflationniste, démarre la guerre en Ukraine avec son lot de sanctions et le chantage à la pénurie de gaz, de pétrole et de céréales. Les prix s’envolent, l’activité économique ralentit ; la stagflation s’installe comme dans les années 70/80.

 

La récession

Comme l’inflation érode la rente et le capital, les banques centrales relèvent les taux d’intérêt pour éviter l’augmentation de la masse monétaire alors que l’origine de l’inflation est exogène. L’investissement des entreprises se trouve de facto réduit ainsi que les crédits à la consommation ; la demande des ménages et des entreprises baisse, l’activité économique se réduit entrainant une possible fermeture d’entreprises et une augmentation sensible du chômage.

 

Le krach boursier

Pendant le Covid, les taux négatifs ont permis aux états de maintenir à flot les ménages et les entreprises créant une augmentation des liquidités qui se sont retrouvées sur les marchés en augmentant le risque de bulle financière. En ce moment les marchés sont à la baisse, des millions de dollars partent en fumée et une possible spéculation sur les dettes souveraines risquent de mettre à mal les finances de certains pays comme l’Italie. Le responsable banques de la BCE , Andrea Irena a averti les banques d’un avis de tempête pour l’hiver prochain.

Roland Zanganelli

 

 

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