Le candidat à la présidence, se veut gaulliste social, représentant de l’aile sociale de la droite. Ce sera l’homme de la ré industrialisation de la France.
En quelques mots, voici son programme :
· Diminution de moitié des impôts de production soit 33 milliards d’euros compensés par des efforts sur la dépense publique : « je ne laisserai filer ni les déficits, ni augmenter la dette. »
· Il évoque ensuite « le mur des charges fiscales et sociales. »
· Quant au travail, il propose : « Je pense sincèrement qu’il nous faudra libérer le travail. », et il ajoute : « l’augmentation du travail […] c’est forcément avec une augmentation de la rémunération. »
· Passons au chapitre retraite : l’âge de départ sera reculé de 2 ans « sauf pour ceux qui sont cassés, usés par leur métier. »
· Il termine enfin : « notre système d’assurance chômage et de formation devra se transformer pour plus d’efficacité vers la reprise de l’emploi. »
Quelles seront les conséquences pour les salarié-e-s ?
1. Régression des services publics (santé, école, transports, solidarité), services qui sont un bien commun.
2. Si l’on supprime les cotisations sociales patronales, on supprime la sécurité sociale, la retraite, le chômage, les prestations sociales pour rassembler le tout dans un item des comptes publics et comme chacun le sait, le budget de l’état est placé sous le régime austéritaire imposé par Bruxelles. Cela veut dire moins de tout pour tout le monde sauf pour les entreprises et les plus riches.
3. Libérer le travail c’est faire maigrir le code du travail et donc encore plus de précarité et moins de protection pour les salariés.
4. Il faudra donc attendre 65 ans pour faire valoir ces droits à la pension, mais cela n’implique pas automatiquement qu’elle sera à taux plein. C’est le travail jusqu’à la mort.
5. La transformation du système d’assurance chômage induira moins de prestation en temps et en argent pour que les travailleur.euse.s reprennent au plus vite un emploi quoiqu’il leurs en coûte. C’est encore une fois plu de précarité, moins de solidarité avec les salarié-e-s privé-e-s d’emploi.
Voilà ce que veut dire le mot social dans la bouche de Xavier Bertrand. C’est un super Macron.
Roland Zanganelli
Sources : BFMTV, Les Echos, Marianne
En effet on n a pas la même définition du mot social !!
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